Exposition du 2 avril au 5 juin 2016.
Guillaume Bijl Sorry.
Guillaume Bijl explore les limites entre l’art contemporain et la réalité sociale et puise son inspiration dans la réalité quotidienne qui l’entoure.
Délaissant la peinture à l’huile qui ne lui permet pas d’impliquer pleinement le public, Guillaume Bijl crée depuis la fin des années 70, ce qu’il appelle des « Installations de Transformation » où intervient une « réalité à l’intérieur d’une non-réalité ».
Il transforme les lieux dédiés à l’art en supermarché, laverie automatique, salle de casino, agence de voyage, club de fitness plus vrais que nature.
Par cette situation en trompe-l’oeil, il joue avec la frontière entre réalité et fiction.
Provocateur et cynique, à la fois vis-à-vis du monde de l’art et de notre société de consommation, il se pose en archéologue de notre civilisation.
« J’élabore et je montre un miroir de notre société de notre époque. Certaines installations ont été achetées par des musées et dans 100 ans, elle seront les miroirs de notre société d’aujourd’hui, de vraies natures mortes. »
Guillaume Bijl
Les questions du statut de l’objet, du détournement et de l’espace de présentation des œuvres peuvent être travaillées avec les élèves, cette installation dans la Chapelle du Genêteil se composant de statues de jardin en béton, rassemblant un Atlas, des oies, des chiens, un éphèbe évoquant Arthur Rimbaud, des paysans et des nymphes assz éloignées de leur modèle botticellien.
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